Faire appel à un chasseur de têtes 🕵️

Lorsqu’un recruteur crée une nouvelle fiche de poste, celle-ci est souvent très fournie. Les compétences et qualités requises du candidat font du profil recherché le « mouton à cinq pattes ». Cette étude devient vite chronophage. De plus, comme les personnes susceptibles de convenir sont scrutées, elles n’apparaissent pas ou peu de temps sur les jobboards. Le travail du chasseur de têtes consiste à recruter des personnes déjà en poste dans d’autres entreprises en leur faisant une meilleure proposition. Pour ce faire, le chasseur utilise tous les réseaux sociaux professionnels possibles pour rentrer en contact avec ses cibles afin de leur proposer votre offre.

Dans certains cas, il n’est pas possible pour l’entreprise de publier une offre d’emploi. En l’occurrence, quand il s’agit d’un cadre dirigeant ou d’une personne clé de l’entreprise, annoncer publiquement que vous recherchez quelqu’un pour ce poste constitue une erreur stratégique que vos concurrents pourraient exploiter. Pour recruter en toute discrétion, un chasseur de têtes ne mentionne qu’à la fin du processus de recrutement qui est son client. Il démarche d’abord les candidats en ne mentionnant que les informations non confidentielles. Il peut également faire signer des clauses de confidentialité aux personnes recrutées. Ce processus permet d’aller chasser des talents chez la concurrence sous réserve de vérifier que ce dernier n’a pas signé de clause de non-concurrence.

Certains recrutements sont plus compliqués que d’autres. En fonction des spécificités métiers, les entreprises ont parfois besoin de personnel hautement qualifié. Les chasseurs de têtes évoluent dans des environnements où ils n’existent parfois qu’une poignée de candidats possédant la compétence recherchée. Dans ces situations, mettre en avant une offre d’emploi n’a quasiment aucune chance d’aboutir. Le chasseur de têtes doit donc cibler les quelques personnes possédant la compétence pour faire une proposition susceptible de les intéresser. Certains chasseurs de têtes sont ainsi réservés affectés à un secteur d’activité extrêmement restreint mais ils entretiennent des contacts réguliers avec leurs contacts. Ils sont presque assimilables à des agents.